Ils voulaient que leur citoyenneté française soit gravée dans le marbre de la loi. Cela a été refusé. Ils voulaient que les insultes à leur mémoire soient plus lourdement pénalisées. Cela a été refusé. Ils voulaient, comme les pieds-noirs, que les commémorations des sinistres accords d'Évian du 19 mars n'aient plus rien d'officiel. Cela aussi leur a été refusé.
Telle est, chers collègues, l'ampleur du décalage entre la promesse du chef de l'État et la réalité d'une action qui exclut de fait des milliers de bénéficiaires potentiels sans même proposer une réparation sur le plan mémoriel.
Nous avons vu les grandes réceptions et les discours emplis d'émotion du Président de la République envers les harkis puis envers les rapatriés. Moi, fille de pied-noir, je n'y crois pas,…