C'est justement parce qu'il est de notre devoir de garantir à toutes les femmes les moyens de disposer de ce droit, que je porte aujourd'hui cette position : l'allongement du délai d'interruption volontaire de grossesse n'est pas la solution.
Nous sommes d'ailleurs d'accord sur les dispositifs qui manquent et qui doivent être mis en place. Madame la ministre déléguée, je vous remercie d'avoir rappelé le travail qui a déjà été fait. Je pense notamment à l'éducation à la sexualité. Pourquoi ne pas s'y intéresser davantage, quand on sait qu'un établissement scolaire sur quatre ne dispense pas de cours d'éducation à la sexualité, et que plus d'un établissement sur deux ne respecte pas les trois séances annuelles obligatoires ? Ces cours sont pourtant indispensables…