Le TEG focalise à juste titre notre attention, mais la question est en réalité beaucoup plus large. Nous voulons en fait d'appeler l'attention de notre assemblée et, de façon plus générale, de l'État, sur la difficulté de financement des petites entreprises.
Les groupes ou les petites et moyennes entreprises bien structurées peuvent, car elles disposent de services administratifs et financiers, comparer différentes offres et frapper à plusieurs portes. En revanche, pour les très petites entreprises, et encore plus pour les micro-entreprises, la recherche de moyens de financement, ou tout simplement de trésorerie, s'apparente à un parcours du combattant.
Si nous nous arc-boutons quelque peu sur ce TEG, en réalité, c'est pour attirer l'attention sur les difficultés de financement de ces petites moyennes et entreprises qui, parfois, lorsqu'elles elles rencontrent des difficultés dont leurs salariés sont les premières victimes, capotent parce qu'elles ne disposent pas des quelques milliers ou dizaines de milliers d'euros nécessaires à leur survie, à leur développement ou à un passage de relais. Il ne s'agit évidemment pas de sommes astronomiques : ces entreprises ont d'autres besoins de financement. Cet article nous donne donc l'occasion de rappeler la nécessité pour ces TPE et pour ces PME de vivre, de survivre et donc de pouvoir se financer.