Je comprends, madame Boyer, l'intérêt de votre proposition pour certaines communautés d'agglomération qui s'apparentent à des communautés de communes. Mais est-il bien cohérent de voter un amendement particulièrement complexe, qui laisserait toute la place à la technocratie locale, et ne serait-il pas plus simple de laisser les communautés d'agglomération libres de leur choix ?
Cela n'empêcherait pas ces communautés de choisir de prendre ou de conserver cette compétence eau et assainissement. Vous nous expliquez en effet que, si nous ne votons pas l'obligation pour les communautés d'agglomération de l'exercer, cela reviendrait à les empêcher de le faire. Or c'est faux : les communautés d'agglomération, comme les communautés de communes, sont toujours libres d'exercer les compétences qui leur reviennent, qu'elles soient optionnelles ou même inexistantes.
Madame la ministre, le fait de légiférer ou non sur un sujet n'interdit pas à une communauté d'agglomération de se saisir d'une compétence quelle qu'elle soit : il faut le rappeler.