À la fuite en avant démocratique s'ajoute donc une fuite en avant commerciale. Pour les ayatollahs du libre-échange et les marchands du temple – de la croissance infinie – , la solution passe par le grand marché : ce que l'on appelle « norme », ils l'appellent « barrière », ce que l'on appelle « protection », ils l'appellent « frein ». Ce fanatisme du tout-marché conduit à considérer les intérêts commerciaux comme supérieurs aux préoccupations environnementales et aux besoins humains et sociaux.