Je connais notre situation. Il ne s'agit pas de stigmatiser les policiers, que je connais bien pour avoir travaillé de longues années à leurs côtés, peut-être plus que beaucoup ici. Je connais leur charge de travail, leur dévouement, les risques de leur métier, le sentiment qu'ils peuvent éprouver d'être harcelés, parfois acculés, mais j'ai pu mesurer à bien des reprises, en les rencontrant, la blessure qu'a pu causer le fait de ne pas avoir mis en place le récépissé.