J'en comprends les circonstances : la menace terroriste, une charge de travail qui ne faiblit pas, et des congés non pris. Je crois cependant qu'il est désormais possible de travailler en bonne intelligence avec les syndicats de policiers pour mener cette expérimentation et en tirer des conclusions définitives.
J'ai entendu, y compris de la part de la majorité, des formes de déni face à la réalité de la discrimination. C'est grave. Et cette motion de rejet préalable traduit, une fois de plus, un déni de débat parlementaire. Vous affirmez que vous n'êtes pas d'accord, alors que le débat vous offre le loisir d'amender, de commenter, de supprimer, d'améliorer les propositions formulées sur d'autres bancs. Malheureusement, vous avez pris l'habitude de vous engoncer dans vos certitudes et de n'écouter que vous-mêmes.
Nous ne voterons donc pas la motion de rejet préalable.