Il est heureux que la CNIL dispose de compétences techniques, je le reconnais. Mais il est également important qu'y siègent des juristes du Conseil d'État ou de la Cour de cassation, mais aussi des socioprofessionnels, issus du Conseil économique et social, ou encore un membre de la CADA. La CNIL est riche aujourd'hui de cette diversité, et je regretterais que la précision apportée la semaine dernière l'enferme davantage. Vous souhaitez y voir nommer des développeurs. Notre proposition ne l'empêcherait nullement, mais elle favoriserait la variété. Je remercie d'ailleurs M. Villani de voler à mon secours : qui mieux que lui peut incarner la diversité au sein de notre hémicycle ? Je le salue !