L'alinéa 8 porte une sévère estocade au secret médical. Car que reste-t-il de celui-ci s'il est la règle dans le domaine de la médecine préventive, de la recherche médicale ou des diagnostics, mais que, parallèlement, il suffit qu'un médecin soit présent pour que l'on puisse le lever ? Parce que ces données médicales sont précieuses, parce qu'elles touchent à notre vie privée et même à notre intimité, que nous en sommes les seuls et légitimes détenteurs, il me paraît de bon sens de préciser que leur communication n'est possible qu'après information et accord du patient.