L'Europe, qui joue les gros bras face aux géants des big data, nous demande aujourd'hui de permettre aux adolescents français de livrer leurs informations personnelles sans en avertir leurs parents, ce qui me semble dommageable. S'il est vrai que bon nombre de jeunes s'inscrivent aujourd'hui sur les réseaux sociaux sans en demander la permission ou sans en avertir leurs parents, il est important de rappeler un vieux proverbe latin auquel cette assemblée devrait se référer plus souvent : le fait ne constitue pas de lui-même un droit.
Ne nous voilons pas la face. Nous devons rester extrêmement vigilants face à ce danger. Un certain nombre d'adolescents de quinze ans ou plus sont peut-être conscients des risques, mais à mon avis, la majorité d'entre eux ne le sont pas.