Monsieur le ministre de l'économie et des finances, la participation, dispositif permettant la redistribution d'une partie des bénéfices au profit des salariés, n'a pas rencontré, ces dernières années, le succès escompté. Elle n'a séduit ni les chefs d'entreprise, ni les partenaires sociaux. Pourtant, comme le disait le général de Gaulle à son sujet en 1948 devant les mineurs de Saint-Etienne, « la rénovation économique de la France et [… ] la promotion ouvrière, c'est dans l'association que nous devons les trouver. »
Cette belle idée révolutionnaire, cette « troisième voie », pour reprendre les mots du Général, n'est appliquée que dans trop peu d'entreprises, puisque seuls 55 % des salariés du secteur marchand y ont aujourd'hui accès. Nous devons donc faire mieux.
Alors que les ordonnances portant sur la réforme du code du travail favorisent l'ajustement des entreprises à la conjoncture économique, il faut maintenant envisager l'ajustement du système économique au progrès social. Il ne peut y avoir de vraie solution pour la cohésion de notre pays que dans une activité économique fondée sur la confiance entre les hommes. La participation pourrait être une révolution tranquille capable de réduire la fracture sociale.
Nous ne pouvons continuer à vivre dans un État où la citoyenneté politique progresse alors que la citoyenneté sociale régresse, …
Le 16/02/2018 à 17:17, Laïc1 a dit :
Il ne peut pas y avoir de citoyenneté politique distincte de la citoyenneté sociale, cela n'a pas de sens.
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