Je ne reviendrai pas sur tout ce qu'il apporte – je n'en ai pas le temps – , mais je tiens à insister sur quatre points importants : progrès, émancipation, justice et innovation.
Les conditions de vie des étudiants vont s'améliorer. C'est une nécessité en soi, nous le savons, mais c'est aussi un des leviers qui permettront la réussite de tous. L'amélioration des conditions de vie de nos étudiants est un progrès majeur qu'apporte le projet de loi.
L'orientation est la base de ce texte comme du plan étudiants. Le projet de loi donne les axes d'une réelle orientation : informations concrètes et complètes, accompagnement renforcé, choix des bacheliers libre et éclairé. Il apporte les outils de l'émancipation.
Parcoursup supprime le tirage au sort. Il était urgent de mettre fin à cette injustice. L'humain est réintroduit dans le processus – à cet égard, le renfort du comité d'éthique doit être souligné.
Enfin, l'accompagnement personnalisé en première année a été assez peu débattu, et je le regrette. C'est pourtant une dimension majeure de la réforme. Donner plus à ceux qui en ont le plus besoin, c'est ce que nous faisons avec les CP dédoublés en REP+, et c'est ce que nous ferons avec les accompagnements personnalisés. Ceux-ci aideront les étudiants qui en ont besoin à mettre toutes les chances de leur côté pour réussir leur première année. Chaque université ou établissement d'enseignement supérieur travaille actuellement à ces dispositifs innovants qui seront déployés à partir de la rentrée prochaine, pour mettre fin à l'échec majeur qui caractérise – hélas – notre licence.
Progrès, émancipation, justice et innovation. Nous, députés de La République en marche, resterons mobilisés pour cette loi. Il faudra faire acte de pédagogie et de suivi pour la mettre en oeuvre dans nos territoires auprès des lycéens et des universités. Nous suivrons également son évaluation, car nous savons que ses dispositifs se déploieront progressivement. Nous comptons sur le suivi et l'évaluation pour les faire évoluer afin de répondre toujours mieux aux besoins de nos jeunes et augmenter la réussite de nos étudiants. Ce texte n'est pas une fin, c'est un commencement.
Je me félicite du travail que nous accompli en équipe et je remercie notre rapporteur.
Chers collègues, je vous invite à voter ce texte mariant pragmatisme et conviction. C'est un texte de progrès, de confiance en notre enseignement supérieur – qui évolue vers une réelle démocratisation – et surtout de confiance en notre jeunesse, qui se saisira des nouveautés qu'il apporte pour construire son avenir.