Ma première question porte sur le plan de rénovation énergétique des bâtiments. Je me félicite que la rénovation énergétique des bâtiments soit ainsi érigée en priorité nationale. Les passoires thermiques et la précarité énergétique sont de véritables fléaux pour nos concitoyens. Il est indispensable que ce plan contribue à l'évolution des pratiques du secteur du bâtiment et de la construction, en renforçant notamment les compétences et l'innovation. Comment comptez-vous vous assurer que les travaux de rénovation énergétique, dans les bâtiments publics comme dans les logements privés, seront confiés à des entreprises engagées en faveur d'un niveau élevé d'ambition et d'exemplarité en matière d'économies d'énergie ? Ce plan doit prévoir des garde-fous afin que la qualité des travaux soit parfaitement contrôlée. Que prévoyez-vous à ces fins ?
Ma deuxième question a trait à l'Accord économique et commercial global (CETA) entre l'Union européenne et le Canada, et à ses conséquences sur le secteur de l'énergie. Le rapport de la commission d'évaluation de l'impact du CETA, présidée par Mme Katheline Schubert, établit clairement que le climat est le grand absent de l'accord. Malgré l'entrée en vigueur de l'accord de Paris, rien n'est prévu pour limiter la hausse des émissions de dioxyde de carbone du transport international maritime et aérien qui sera induite par l'augmentation des flux de commerce, ni pour inciter à la mise au point et à l'adoption de technologies moins émettrices de carbone. Le plan d'action du Gouvernement relatif au CETA vise à mettre en oeuvre des actions complémentaires au traité avec le Canada, y compris au sein de l'Union européenne, pour renforcer la coopération internationale concernant les enjeux climatiques. Quelles sont ces actions et initiatives concrètes ? Que comptez-vous négocier pour faire converger nos instruments de lutte contre le changement climatique, et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et l'empreinte carbone des carburants ?