Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, mes chers collègues, après ce que nous venons d'entendre, on ne saurait contester l'objectif fondamentalement pragmatique du texte : M. Girardin vient d'en faire la démonstration de façon un peu métallique, mais indubitable. En principe, ce texte ne devrait donc poser aucun problème, à moins de le voir à travers un inconscient perturbé par des siècles d'idéologie. Nous devons bien entendu ratifier l'accord, et nous ne pouvons que nous féliciter de ce que de plus en plus d'hommes et de femmes puissent se rendre en Israël et dans sa capitale, Jérusalem, qui est aussi la capitale spirituelle du monde occidental.
Pourquoi donc avons-nous entendu, à l'occasion d'une ratification qui ne devrait poser aucun problème, des arguments pour le moins surprenants ? Au reste, cela me conduit à improviser cette intervention, que j'avais prévue très différente : je voulais, moi aussi, me montrer pragmatique. Pourquoi évoquer l'environnement ? Pourquoi évoquer l'extrême droite ? Israël n'est pas le Venezuela, et vous prie de l'en excuser ! Qu'est-ce que tout cela vient faire dans le débat ? Pourquoi parler de contrôles au faciès, …