La France, qui est le premier bailleur bilatéral d'aide au développement aux Comores, a un intérêt évident à prolonger et approfondir cet effort, pour qu'il se traduise par des propositions concrètes et pertinentes qui amélioreront la vie des habitants des Comores.
Cette convention d'entraide judiciaire, qui facilitera la lutte contre les réseaux d'immigration clandestine, ne doit être considérée que comme un premier pas vers une coopération que nous souhaitons approfondir et sans laquelle nous ne pourrons pas administrer, comme nous le devons, en justice et en équilibre, le département de Mayotte.
Nous devrons chercher des solutions pratiques pour sortir le département de Mayotte de la situation dans laquelle il se trouve aujourd'hui. C'est pourquoi la commission des affaires étrangères a décidé de créer une mission d'information qui se rendra à Mayotte et aux Comores afin de rechercher les moyens de mettre un terme à cette crise permanente qui pèse sur Mayotte, et de développer enfin les Comores.
Monsieur le secrétaire d'État, nous espérons trouver dans le Gouvernement une volonté similaire pour, enfin, résoudre ces problèmes.