Monsieur le ministre, je vous rejoins sur ce que vous avez dit sur la nécessité de parvenir au bon équilibre entre attractivité et protection, entre ouverture et défense de notre économie mais aussi de notre souveraineté.
Ma question a trait à la filière hydroélectrique française, qu'il s'agisse de la fabrication des turbines – aujourd'hui par GE-Alstom – de la production d'électricité et des barrages hydroélectriques. Or ceux-ci jouent un rôle stratégique dans la réussite de la transition énergétique comme dans la gestion de la ressource en eau et ses différents usages. Quel regard portez-vous sur l'éventuelle ouverture à la concurrence de ce secteur ? Souhaite-t-on véritablement protéger ce fleuron stratégique ? Pose-t-on les bonnes questions avant qu'il ne soit trop tard pour préserver cette filière ?
Vous avez parlé de réciprocité, mais qu'en est-il en pratique de la réciprocité entre les pays européens ? Il ne me semble pas qu'elle existe.
Enfin, nous avons des champions industriels français : faut-il les affaiblir au prétexte qu'ils sont dans une position dominante – ce qui est d'ailleurs de moins en moins le cas ?