Je pense qu'on ne s'est pas compris sur le modèle de l'ouverture à la concurrence : c'est le modèle du service public à la française, au travers d'une délégation de service public. Je vous redis, monsieur le député, que, demain comme aujourd'hui, ce sont les régions qui seront les autorités organisatrices et qui concluront des contrats de service public. Je n'ai aucun doute sur le fait que celles-ci sauront prendre en compte l'ensemble des besoins des habitants et des territoires, d'autant qu'avec la loi d'orientation sur les mobilités dont nous débattrons prochainement, nous offrirons de nouveaux outils pour couvrir toutes les zones blanches de la mobilité – soit 80 % du territoire national – qui, à l'heure actuelle, ne sont pas prises en charge par une autorité organisatrice.