C'est un amendement de résistance – un plat de résistance ?
Par cet amendement, nous vous invitons à envisager des solutions afin d'accompagner la relance de l'effort d'investissement. Cet effort nous est promis, mais nous considérons qu'il est urgent et nécessaire d'en consolider les moyens. Pour trouver des moyens de financement nouveaux, nous proposons d'étudier trois pistes.
La première piste n'a pas vraiment été explorée par la commission, qui l'a rejetée d'un revers de main. Il s'agit de renationaliser les concessions d'autoroutes, dont les bénéfices à moyen terme – c'est-à-dire une quinzaine d'années – serviraient utilement la nation. Même sans parler de renationalisation, une majoration de la contribution des concessionnaires à l'AFITF – l'Agence de financement des infrastructures de transport de France – aurait été la bienvenue, si seulement elle avait pu passer à travers le crible du débat en commission.
Notre deuxième proposition réside dans la création d'un livret d'épargne populaire, sur le modèle du livret A. Là encore, il semble que cette proposition n'ait provoqué, en commission, guère plus que l'éveil d'un intérêt. Elle mériterait, selon nous, d'être creusée, afin d'étayer significativement la politique d'investissement des transports.