Madame la ministre, depuis le début de ce débat parlementaire, vous avez un sparadrap qui vous colle au doigt : celui des finances. Avec cette dette de 50 milliards d'euros, la question qui ne cesse de ressurgir, lorsqu'on parle des petites lignes, c'est celle du financement de leur exploitation. Espérons que le Président de la République clarifiera les choses demain, car nous ne pouvons pas discuter de l'avenir de la SNCF sans avoir une vision claire de l'évolution de ses finances. Comment la dette va-t-elle évoluer ? Sera-t-elle en partie reprise par l'État ? Nous attendons des éclaircissements sur cette question, puisqu'elle se pose à propos de chaque article.