Monsieur le président, je vous demande, même si la question vous paraît hors sujet, de ne pas me couper la parole.
Madame la ministre, ne pouvant ni me taire ni parler ailleurs, je vous prie de demander au Président de la République de ne pas intervenir en Syrie – pas maintenant, pas avec Trump, pas avec l'Anglais qui chercherait de cette manière à se rattraper un peu du Brexit. Nous n'avons aucun besoin d'aller retrouver là-bas des amis aussi chers : le Royaume-Uni, la Russie, la Turquie, l'Arabie saoudite – contentons-nous de lui vendre des armes – ou l'Iran. Ce n'est là qu'une histoire de gaz ou de pétrole.
J'ignore ce qu'a fait Bachar el-Assad. S'il est sûr que du gaz a été répandu, on ignore qui est responsable. Pouvons-nous imaginer un seul instant, monsieur le président, …