De petits cirques sont montés sur place : ces personnes sont embarquées dans des cars de CRS banalisés pour l'occasion, amenées au centre de rétention administrative pour quelques heures, à des fins de dissuasion, puis remises sur le pas de la porte – puisqu'il n'y a aucune raison de les maintenir au centre de rétention, et que le juge des libertés et de la détention les remettrait en liberté dans un délai de soixante-douze heures.
Cet amendement pourrait donc mettre fin à une violence qui n'a pas lieu d'être, qui est pénible d'abord pour les personnes contre qui elle s'exerce, les réfugiés, les exilés, mais aussi pour les policiers, qui sont amenés à faire cette mauvaise besogne qui ne fait honneur à personne.