Si nous pouvons éviter d'augmenter les tensions et la violence quotidiennes, vécues à la fois par les policiers et par les personnes réfugiées ou exilées, nous en sortirons grandis. M. Dumont a évoqué les distributions effectuées par ceux qu'il qualifie de militants anarchistes. En réalité, si les associations auxquelles il fait allusion – et qui ne me semblent pas très anarchistes, mais plutôt bien organisées – servent des repas à Calais, alors même que l'État le fait également, c'est parce que les personnes présentes ont perdu confiance dans l'État. Leur rapport à l'État se résume aux tonfas et au gaz lacrymogène…