Monsieur le ministre, notre relation, bien que récente, doit être fondée sur l'honnêteté et la franchise. Vous dites nous avoir donné des chiffres, mais vous n'avez pas répondu à la question précise posée dans le cadre des deux précédents amendements : combien de fois le titre de séjour a-t-il été retiré pour falsification de la vie commune ? Avez-vous un chiffre précis ? Peut-être les chiffres qui vous ont été tendus n'étaient-ils pas les bons.
Cela a piqué ma curiosité : y aurait-il quelque chose à cacher ? Ce motif n'aurait-il jamais été utilisé – peut-être parce qu'il est impossible à prouver ? Si tel est le cas, le concubinage doit être retiré de l'article 1er, une telle notion n'ayant rien à y faire.
Nous n'avons pas obtenu non plus de réponse à la question, que nous posons depuis hier, relative à la régularisation massive de clandestins que vous prévoyez. Le taux de 10 % a été avancé, ce qui représenterait 40 000 personnes. Nous attendons toujours ces précisions qui sont indispensables à la poursuite de l'examen du texte.