Madame la rapporteure, monsieur le ministre, je vous trouve très sévères sur cet amendement. Prenons le cas d'une famille avec deux enfants mineurs et un jeune adulte qui, venant d'avoir dix-neuf ans, étudie à l'université tout en étant hébergé par ses parents – je connais de tels cas. Comme il est majeur de par la loi, vous considérez qu'il doit recommencer une procédure. L'amendement de Mme Obono est, à mes yeux, un très bon amendement.
Vous auriez dû, pour manifester votre humanité, le sous-amender, afin de préciser que les mesures de regroupement familial et de régularisation peuvent également s'appliquer aux jeunes de dix-neuf ans, les « jeunes majeurs » selon l'expression juridique, afin d'éviter une division de la famille ou des procédures nouvelles pouvant aboutir à son éclatement.