C'est tout de même la moindre des choses – qui figure même, me semble-t-il, dans notre Constitution et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme – que de permettre à toute personne française ou d'un statut équivalent, puisqu'on l'accueille sur notre territoire, de subvenir aux besoins de sa famille en pouvant travailler aussitôt. C'est le sens de la démarche proposée par l'amendement de notre collègue : la dignité d'être humain consiste aussi, chez nous, à pouvoir nourrir sa famille.
Elle consiste aussi – et c'est là un bouton sur lequel vous appuyez souvent – à ne pas être dépendant du pays qui accueille, et peut-être même à contribuer à sa richesse, à être associé à son projet. C'est tout le sens de cette démarche. Vous devriez la soutenir, car elle va, d'une certaine façon, en regardant bien, dans le sens que souhaiteriez : elle vise des personnes qui ne viennent pas profiter du pays, mais qui reconnaissent dans notre pays une terre d'accueil à laquelle ils ont envie de rendre par le travail. Il me semble donc judicieux de soutenir cet amendement.