Depuis quelques heures, notre débat n'est pas toujours à la hauteur de notre fonction, avec des suspicions, des accusations et, surtout, la prise en compte de situations minoritaires comme si elles représentaient la majorité, ce qui provoque chaque fois un recul de ce que nous pouvons faire d'humain avec ce texte.
Dans cet article, qui apporte un certain nombre de réponses et que nous souhaitons voter, j'appelle l'attention de M. le ministre d'État sur cet amendement. La mesure proposée par notre collègue concerne des apatrides. Il n'y en a pas des milliers – ils sont très peu nombreux et on les compte parfois sur les doigts de la main. Ces personnes ont connu des parcours d'obstacles, des difficultés, et nous allons encore les installer dans une situation de précarité par le vote que nous allons exprimer. On ne peut pas l'accepter !
Monsieur le ministre d'État, émettez un avis de sagesse ! Donnez au Parlement la possibilité de prendre ses responsabilités – une fois, peut-être. Lorsque Mme la rapporteure, qui connaît bien ce texte et qui y a travaillé des jours et des jours, indique que, sur le fond, elle partage notre préoccupation, elle ne le dit pas gratuitement : elle le croit.
Je vous demande que nous puissions vraiment sortir par le haut de cette situation en votant cet amendement.