L'article 2 de ce projet de loi est un deuxième gage d'humanisme. Il vise à sécuriser l'accès à la carte de résident pour les personnes protégées et les membres de leur famille. Ce faisant, nous voulons favoriser leur intégration dans le temps. En outre, nous leur éviterons la longue file d'attente devant la préfecture et nous allégerons les charges administratives des services de l'État.
M'appuyant sur le rapport de MM. Larrivé et Clément, je soulignerai que l'immigration pour motif familial reste si marginale qu'il n'y a lieu ni de crier au scandale, ni de dénoncer un « appel d'air », comme le font nos collègues « wauquistes » – pour respecter le parallélisme des formes qu'ils se sont eux-mêmes autorisé à notre égard. Ces personnes, nous savons qu'elles demeureraient protégées quoi qu'il arrive. Il s'agit donc d'une mesure pragmatique destinée à faciliter l'intégration.
Si certains, sur les bancs de la droite et à la droite de la droite – il paraît que l'on ne peut plus dire « extrême droite » depuis ce soir – , font le choix de l'efficacité au détriment de l'humanité, nous faisons, pour notre part, le choix de concilier les deux.