« De leur côté, certains députés en sont déjà au nombre de régularisations possibles. " Autour de 10 % des 300 000 sans-papiers " vivant en France, suggère, en off, un élu de la majorité, qui ajoute toutefois une nuance de taille dans une question qui sous-tend la réponse : " Est-ce qu'on est obligés de communiquer là-dessus ? interroge-t-il. Je ne sais pas, le risque, c'est que l'on brouille le message, alors que jusque-là on a réussi à montrer que l'on tient un cap. " »
Au-delà de la naïveté politique manifeste de ce texte et de cette interrogation du député de la majorité, la manoeuvre et le cynisme sous-tendent cet arrangement avec la réalité. Concernant la volonté de régulariser 30 000 à 40 000 clandestins, si l'on en croit les paroles de la majorité, nous désirons obtenir une réponse. Puisque nous ne l'avons pas eue à l'article 1er, nous vous la demandons à l'article 2 : avez-vous, monsieur le ministre d'État, avec la majorité, avec le Président de la République, la volonté de lancer une vague de régularisation massive de sans-papiers ?