Vous voulez absolument imposer la maîtrise de la langue française à toutes les personnes concernées par l'article 2, dont les réfugiés. Je le répète : les réfugiés qui viennent d'arriver sur notre territoire pour y obtenir la protection de la France ne peuvent pas attendre de maîtriser la langue pour obtenir cette protection.
Pour ceux qui obtiennent la carte de résident au bout de quatre ans, ils ont signé un contrat d'intégration républicaine, CIR, qui comporte des heures d'apprentissage de la langue. Quant au fait qu'il faille plus d'heures d'apprentissage de la langue, nous en sommes tous convaincus ; c'est une des propositions du rapport d'Aurélien Taché et il y a aura des propositions dans ce sens dans un second temps, mais cela n'a pas lieu d'être dans ce texte.
Cet apprentissage de la langue est partie intégrante du CIR. Donc avis défavorable.