Monsieur le ministre d'État, je crois que vous ne pourrez pas refuser cet amendement ni émettre un avis défavorable, pour plusieurs raisons. La première raison peut être affective ou sentimentale envers votre ancienne famille : après avoir tenu, hier, des propos extrêmement amènes envers nos orateurs, vous ne pourrez qu'être sensible à notre amendement. La deuxième raison est que nous avons voté pour l'article 1er et que nous allons peut-être voter pour l'article 2 si vous donnez un avis favorable sur cet amendement.
Je ne dirai pas qu'un voile républicain, pudique, a été déposé sur un projet de loi qualifié d'inutile – par nous – et d'inique – par des gens de votre majorité. Je ne le dirai pas !