Monsieur le ministre d'État, il est en effet temps de prendre des mesures pour éloigner du territoire français les personnes dangereuses, ou qui ont commis des crimes, comme pour les empêcher d'y rentrer. Cela se fait déjà dans certains pays pour les gens qui y entrent en toute illégalité.
Vous vous êtes gargarisé la semaine dernière d'un record : l'expulsion de vingt personnes radicalisées. Vous engagez-vous devant nous à expulser, dans les plus brefs délais, les 3 000 personnes restantes ? Rappelons que l'on parle de radicalisation à caractère terroriste : ces gens peuvent commettre des attentats sur notre sol.
D'autre part, monsieur le ministre d'État, nous ne nous sommes pas vus depuis hier soir, et vous avez sûrement eu le temps de réfléchir à nos questions. Je ne vous demande même plus s'il y a un plan de régularisation des clandestins, puisque votre silence me fait penser que ce plan existe. Mais combien de clandestins souhaitez-vous régulariser : tous, c'est-à-dire sans doute près de 400 000, ou seulement 10 %, comme on l'a entendu, c'est-à-dire tout de même 40 000 personnes ? Sinon, pourquoi ne voulez-vous pas nous donner ce chiffre ?