On parle de l'Europe qui ne protégerait pas. Or j'ai déposé ce matin, avec notre collègue Christophe Naegelen, un rapport d'information sur l'espace Schengen et la maîtrise des frontières extérieures de l'Union européenne. Nous expliquons justement que l'Europe protège grâce à Europol, à Frontex et au système de contrôle des visas. Europol est chargé du suivi des personnes dont la présence constitue un risque pour n'importe quel État membre de l'Union européenne. Aujourd'hui, les institutions européennes se remettent en question : elles ont voté récemment l'élargissement du rôle d'Europol et de Frontex. Nous devons leur faire confiance. Si nous adoptons ce genre d'amendement dans la loi française, cela veut dire que nous ne faisons pas confiance à l'Europe et que nous remettons donc en question le principe de libre circulation.