Ce que vous avez dit, madame la rapporteure, correspond à ce qui est indiqué dans le texte, mais, il y a six mois, nous avons longuement débattu d'un projet de loi, important, relatif à la sécurité intérieure et à la lutte contre le terrorisme. L'argument du terrorisme, que vous vous sentez obligée de réintroduire ici, serait-il donc l'aveu que ce projet de loi n'a servi à rien ?
Le débat ne porte pas sur le fait de savoir qui défend ou non la sécurité. Nous ne devrions parler ici que du droit d'asile et de la garantie qui lui est apportée. De plus, la notion sur laquelle vous vous appuyez remet en cause ce que vous avez fait adopter il y a six mois. Outre que c'est contradictoire, cela ajoute à la confusion entre la commission des actes de terrorisme, la mise en danger de l'État et ce qui doit relever de la protection. De notre point de vue, cela justifie pleinement le maintien de l'amendement.