Est-ce que la France peut qualifier de sûr un pays qui pénalise ou criminalise l'homosexualité ? Jusqu'à aujourd'hui, la réponse était oui. Grâce à l'amendement adopté en commission, désormais, ce ne sera plus possible. Je voulais souligner cette avancée, très importante, du texte. J'espère qu'il y aura un scrutin public, à l'issue de l'examen de l'article 5, de sorte que l'on voie que l'ensemble des parlementaires se félicitent d'une telle avancée.
Nos débats, un peu chaotiques depuis le début de l'examen, laissent apercevoir de vraies différences et de vrais clivages. À certains moments, sur les premiers articles, qui permettaient pourtant de renforcer les droits des demandeurs d'asile, des enfants ou encore des femmes, j'ai été choqué par certaines prises de position. Je ne savais parfois plus si elles venaient de la droite ou de la droite de la droite. J'espère que cette avancée majeure fera l'unanimité.