La très grande majorité de ces procédures concernent des personnes provenant d'un pays d'origine sûr, comme – nous en avons déjà parlé longuement – l'Albanie, la Géorgie, etc. Je signale que la liste des pays d'origine sûrs est arrêtée par le conseil d'administration de l'OFPRA ; c'est donc l'OFPRA qui décide quels sont les pays sûrs et quels sont ceux qui ne le sont pas.
Le problème que nous rencontrons aujourd'hui, c'est que, si l'on examine les chiffres des demandes d'asile durant ces derniers mois, on note que beaucoup proviennent de pays d'origine sûrs. Il s'agit donc d'utiliser une procédure qui permette de faire en sorte que l'on applique ce qu'est aujourd'hui le droit d'asile, à savoir que celui qui est un réfugié ait l'asile, mais que celui qui est simplement un migrant provenant d'un pays d'origine sûr soit renvoyé dans ce pays. Cela me semble normal.