La confiance exige du temps. Ce temps, nous devons le laisser aux demandeurs d'asile. J'entends continuellement répéter dans ce débat que l'asile, c'est bien, et que notre pays s'honore en l'accordant dans les meilleures conditions possible. Pour cela, il faut laisser du temps à celui qui arrive dans notre pays, afin qu'il dépose sa demande en toute confiance, en ayant assumé une partie de son traumatisme.
De nombreux cas ont été cités lorsque nous avons abordé l'article. Mettez-vous à la place de chacun des hommes et des femmes dont nous avons parlé. Mettez-vous simplement à la place d'une femme française qui vient de subir un viol et qui va porter plainte. Combien de fois nous a-t-on dit qu'une telle démarche ne se fait pas immédiatement, parce qu'il faut assumer cette situation et prendre conseil avant de l'effectuer ?