Monsieur le président, je veux alerter notre assemblée sur le fait que notre collègue Éric Coquerel a été entarté hier soir en se rendant à une initiative. Cet acte brutal a été revendiqué par l'Action française, qui a immédiatement mis la vidéo sur les réseaux sociaux. Je profite de la présence du ministre de l'intérieur pour exprimer notre vive inquiétude à l'égard des violences sans cesse répétées, et des menaces de morts dont ont fait l'objet M. Castaner et notre président, M. Mélenchon.
Nous aimerions que cette assemblée et le Gouvernement prennent en considération la violence extrême et les menaces que ne cessent de préférer des milices et des groupes d'extrême droite. Nous avons le sentiment profond que l'État ne prend pas ces menaces en considération et n'organise pas la protection des représentants du peuple et de la nation française.