Je me réjouis que nous n'ayons pas touché à la définition des partis politiques, comme cela a été envisagé tout à l'heure. Il est bon de mettre le débat sur la table, car cela permettra peut-être d'y réfléchir posément, mais je demeure très attaché à la liberté prévue par l'article 4 de la Constitution.
Il ne s'agit pas ici de limiter la possibilité de créer des partis politiques, ce que personne ne souhaite faire. En revanche, il peut être envisagé de modifier les cadres du financement public. En effet, nous voulons absolument éviter la création de micro-partis qui profitent – il n'y a pas d'autre terme – des élections législatives pour entretenir ensuite des locaux, par exemple, en bénéficiant, indûment selon moi, du financement public de la vie politique. Je vous renvoie, chers collègues, au cas d'un petit trèfle à quatre feuilles dont je rappelle avec un brin d'humour qu'il a défrayé la chronique il y a quelques années et rapporté beaucoup, ce qui montre que ce choix était très chanceux…