Madame la ministre, vous avez déjà évoqué les fusions au sein des universités. Je souhaiterais quelques précisions concernant le projet qui touche l'Université Paris-Est Créteil (UPEC) et l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM). L'objectif initial consistait à optimiser leurs moyens, mais les réactions du corps enseignant ne risquent-elles pas de remettre en cause cette optimisation ?
Ma seconde question concerne le montant des frais d'inscription dans le supérieur. Ils sont, en France, parmi les moins coûteux pour l'université, alors que les frais d'inscription des grandes écoles, surtout quand on est issu des classes moyennes, sont beaucoup plus importants – je pense à Sciences Po où ils peuvent atteindre 10 000 euros par an, voire davantage. Les tarifs ne risquent-ils pas de constituer à l'avenir une variable d'ajustement ?