Cet amendement, que Mme Buffet a en partie défendu, nous a été proposé par le Comité contre l'esclavage moderne, qui a appelé notre attention sur ces travailleurs que l'on nomme « au pair ». Souvent, ce statut crée, par nature, des conditions propices à des formes graves d'exploitation par le travail en raison de la forte dépendance entre la personne au pair et son employeur, chez qui elle est hébergée, la régularité de son séjour dépendant, qui plus est, de cet emploi.
C'est pourquoi la loi doit imposer que la convention comporte des informations à destination des travailleurs au pair, sur leurs droits sur le territoire français.