Cet amendement vise effectivement à supprimer l'article 31. En effet, la transmission des informations médicales concernant un étranger titulaire de la carte de séjour temporaire portant la mention « vie privée et familiale » ne doit pas être soumise à son accord, mais être réalisée de façon automatique.
Je précise que cela doit bien évidemment se faire dans le cadre très strict de l'article 226-13 du code pénal. Sinon, nous aurions droit, à juste titre du reste, aux critiques relatives aux atteintes à la vie privée. Mais si l'on respecte l'article 226-13 du code pénal, je ne vois pas comment le commandant en chef du Pitalugue pourrait me faire le moindre reproche – vous savez ce qu'il en est du Pitalugue, monsieur Mélenchon : c'est le bateau qui tourne, pas l'hélice !