Évidemment, il ne s'agit pas de revenir sur la protection des victimes de violences conjugales, mais de circonscrire le terme « familial ». C'est faire preuve d'une grande ignorance que de croire que, partout dans le monde, on identifie la famille, comme on le fait en France, à la cellule familiale proche. Il ne vous a pas échappé que, dans certains pays, majoritairement africains, la cellule familiale est considérée de manière extensive. Dans cette conception, l'oncle et les cousins font partie de la cellule familiale. Introduire dans le texte la notion de « violences familiales », c'est ouvrir la porte à des abus. Je crains que ce ne soit en effet le but du projet de loi.