Je m'interroge également sur la disposition proposée par notre collègue. Le sentiment d'insécurité dans les transports en commun est une réalité ; il est vrai au surplus qu'on peut s'interroger sur l'absence de réaction de certains voyageurs en cas d'agression ; mais créer une nouvelle circonstance aggravante ne résoudra pas le problème. Il me semblerait plus utile de retravailler l'amendement d'ici à l'examen du texte en séance publique. On a en effet l'impression qu'il s'agit d'un geste entre groupes afin de faire passer un amendement ; cela paraît quelque peu délicat sur un tel sujet.