Même si bien sûr, dans l'absolu, l'utilisation abusive du corps des femmes dans la publicité m'interpelle et devrait être davantage régulée – je mène un travail à ce sujet avec le Conseil supérieur de l'audiovisuel, en particulier avec Sylvie Pierre-Brossolette, après que des avancées considérables ont déjà été menées sous la précédente législature, notamment grâce à Olivier Véran – , je trouve la portée de cet amendement trop large. Ainsi, je m'interroge sur ce qu'est « une information à caractère sanitaire et sociale » qui accompagnerait la représentation de tout ou partie du corps des femmes dans une publicité.
Hier, j'ai été l'objet de remarques particulièrement sexistes avant que votre collègue Alexis Corbière me dise qu'il ne fallait pas que je voie du sexisme partout, et aujourd'hui vous nous expliquez que si on voit une partie du corps d'une femme, c'est systématiquement sexiste. Voilà qui m'interpelle. Je tiens à dire qu'on peut voir une parcelle de corps de femme ou d'homme sans que l'image soit forcément sexiste. L'avis est défavorable parce que l'amendement est trop flou et trop large.