Pour ma part, je suis surtout gêné par le critère d'occupation durant huit mois de l'année. Si un Breton qui vient travailler en région parisienne toute sa vie et retourne dans sa région natale pour prendre sa retraite va pouvoir toucher sa retraite et continuer à bénéficier de la sécurité sociale sans problème, il en va tout autrement d'un Algérien ou d'un Malien, par exemple, qui, s'il retourne dans son pays d'origine, ne pourra percevoir sa retraite et bénéficier de ses droits sociaux, à moins de revenir régulièrement en France. C'est une aberration, mais elle existe bel et bien, et je peux vous dire que le jour où on y mettra fin, c'est-à-dire le jour où on n'obligera plus les travailleurs étrangers à conserver une domiciliation en France pour bénéficier de leur retraite et de leurs droits sociaux, on libérera une grande quantité de logements sociaux.