Les organisations de producteurs sont déjà relativement faibles. J'ai cité en commission l'exemple de Lactalis, qui travaille avec dix-sept organisations de producteurs en France. Dans cette situation, les éleveurs eux-mêmes reconnaissent qu'ils doivent faire quelques efforts pour se regrouper – face à dix-sept organisations de producteurs, vous pensez bien que Lactalis peut faire à peu près ce qu'il veut ! Il me paraît donc important de sécuriser cette disposition et d'obliger l'acheteur à passer un accord-cadre avec une organisation de producteurs.