Il faut donc agir en amont. Les pressions s'exercent sur les organisations de producteurs, mais également sur une multitude d'entre eux s'ils ne sont pas organisés. Dans les négociations commerciales, il y a le risque du déréférencement, qui arrive toujours avant le recours. Voilà pourquoi la garantie doit être donnée dès le début de la négociation par l'OFPM, et donc par l'État. Voilà ce qui est indispensable.
Je suis ancien dans la boutique et quand j'entends que l'on fera passer plus tard un amendement dans un article pas encore examiné, je pense à l'expression : « Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ». Mon collègue Jean-Paul Dufrègne, qui est du Bourbonnais, situé dans le département voisin du mien, a une formule paysanne beaucoup plus poétique que la mienne : « Tout ce qui rentre avant l'hiver ne craint pas la gelée. »