Néanmoins, nous pensons d'abord aux bénéficiaires de ces fonds, que j'ai tenté de servir pendant les cinq ans du mandat que j'ai eu l'honneur d'exercer.
Nous admettons le soupçon de clientélisme, que nous avons un peu subi. Nous avons bien compris que certains élus nous invitaient pour nous parler d'un dossier pour lequel ils auraient bien aimé bénéficier de la réserve parlementaire. Nous avons un devoir de vérité vis-à-vis de nos concitoyens et de la représentation nationale. Mais comme l'a très bien dit le président de notre groupe, Olivier Faure, ce soupçon de clientélisme se porte sur tous les élus – les conseillers départementaux, les conseillers régionaux – ainsi que sur l'État. Les députés que nous sommes doivent en prendre leur part.
C'est pourquoi nous vous proposons que l'utilisation de la réserve parlementaire, que vous voulez voir rejoindre le budget de l'État et que nous risquons de ne pas revoir – c'est notre principal souci – , fasse l'objet d'une décision collégiale ou, mieux, participative. Je peux vous en parler car j'ai moi-même mené cette expérimentation : je ne disais plus « je vous ai accordé cette aide » mais « le jury citoyen a décidé de vous octroyer cette aide ».
Le 02/08/2017 à 03:37, Scravenpouic a dit :
Une très bonne proposition de madame Isabelle Attard dans la dernière législature qui se l'était appliquée à l'échelle de sa circonscription.
On remarque que les citoyens tirés au sort ne font pas du tout ressortir le même type de projet que les élus lorsqu'ils en ont le pouvoir et valorisent davantage la culture et les innovations.
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