Toutefois, mon expérience, et de députée et de ministre des outre-mer, m'a appris que, lorsque des textes doivent ou peuvent être appliqués aux départements d'outre-mer, il se passe des choses : des réunions de cabinet, des réflexions, des ordonnances… Et certains, qui ne connaissent pas nos territoires, se servent de dispositions réglementaires pour nous exclure des dispositifs nationaux.
Il y a eu trop d'évidences qui ne s'appliquaient pas. Nous avons connu trop de dispositifs de droit commun qui devaient s'appliquer et ne se sont pas appliqués.
Ce que nous demandons, c'est d'inscrire dans la loi une structuration en filières agricoles, c'est-à-dire un choix de développement, comprenant une perspective, un chemin que nous voulons tracer. Car une loi est également faite pour tracer un chemin, lorsqu'il est voulu et porté par des territoires. Il est nécessaire d'envoyer, aujourd'hui, ce message en votant cet amendement.