Ici, je réponds aux amendements défendus et aux demandes de rapport qui y sont formulées. Je peux en profiter pour expliquer notre vision de la politique à mener en matière d'agriculture, notamment biologique, ce que nous souhaitons défendre et les engagements financiers correspondants. Mais il existe d'autres cadres pour le faire, devant la commission des finances ou la commission des affaires économiques par exemple. Le président de la commission des affaires économiques sait bien que je suis mobilisable dès qu'il le souhaite et dès que la commission le juge nécessaire pour venir expliquer, dans un temps moins compté qu'ici, la politique que nous souhaitons conduire et la vision du ministère de l'agriculture en matière de projets agricoles.
Ensuite, la loi de finances rectificative pour 2017, en son article 9, et la loi de finances pour 2018, en son article 122, ont déjà prévu des rapports similaires à ceux qui nous sont demandés, que le Gouvernement a acceptés. Ces rapports seront remis en juin 2018. Il n'y a donc de la part de l'État aucun désengagement en matière d'accompagnement de l'agriculture biologique. Bien au contraire, avec le programme Ambition Bio 2022, je l'ai dit, nous souhaitons favoriser la conversion du plus grand nombre possible d'agriculteurs pour atteindre nos objectifs : porter de 6 à 15 % la part du bio dans la surface agricole utile, d'une part, et d'autre part améliorer la restauration collective, en incluant 20 % de produits biologiques dans les 50 % de produits qualité qui devront y être servis.
Avis défavorable aux deux amendements.